Consultant SEA à l’ère de l’IA : quelles compétences développer d’ici 2030 ?
L’automatisation a déjà transformé en profondeur le métier de consultant SEA : enchères automatiques, stratégies basées sur le ROAS, campagnes Performance Max, suggestions générées par l’IA directement dans les interfaces.
La question n’est plus « est-ce que l’IA va remplacer le consultant ? » mais plutôt « quelles compétences vont faire la différence ? ».
1. Compréhension business et capacité de cadrage
Les plateformes gèrent de plus en plus la technique, mais elles ne connaissent pas :
- Ta marge réelle produit par produit.
- La valeur de vie client (lifetime value).
- Les contraintes logistiques, saisonnières, territoriales.
Le consultant SEA devient le traducteur entre le business et l’algorithme.
2. Culture data & attribution
D’ici 2030, les profils qui domineront le marché seront capables de :
- Connecter les bonnes sources de données (CRM, e-commerce, analytics).
- Comprendre les limites des différents modèles d’attribution.
- Construire des rapports clairs dans Looker Studio ou autres outils BI.
3. Maîtrise des outils IA
Savoir utiliser l’IA pour :
- Prototyper des campagnes, annonces et audiences.
- Générer des visuels adaptés aux formats Google Ads.
- Analyser rapidement de gros volumes de données et en extraire des insights.
4. Soft skills : pédagogie et vulgarisation
Plus les plateformes deviennent opaques, plus le client a besoin de compréhension. Le consultant qui sait expliquer, rassurer et prendre des décisions argumentées gardera une forte valeur.
L’IA ne signe pas la fin du métier de consultant SEA, elle renforce au contraire la valeur de celles et ceux qui savent combiner vision stratégique, culture data et maîtrise des outils.